531,5 kilos : c’est la production de déchets par habitant dans le 3ème arrondissement en 2014, en augmentation de 0,5% sur un an. (Chiffre extrait du Rapport annuel de 2014 sur le prix et la qualité du service public de gestion des déchets à Paris).
A Paris seulement 20% des déchets sont valorisés par recyclage ou compostage, et donc 80% sont incinérés ou partent en décharge. Selon Antoinette Guhl, adjointe à la maire de Paris chargée de l’économie sociale et solidaire, de l’innovation sociale et de l’économie circulaire, la moitié des 80% incinérés ou partis en décharge pourraient être recyclés. « Les consignes de tri données au départ étaient très strictes et on en est resté à ces habitudes-là ».
En ce qui concerne les bio-déchets, ils se compostent naturellement et brûlent très mal. Une expérimentation va être menée en fin d’année dans les 2e et 12e arrondissements pour un tri des matières organiques et une collecte des bio-seaux en porte à porte. (Source : conférence sur « comment donner une seconde vie à nos déchets », le 19 mai 2016 au Cnam).
Dix millions de tonnes de produits alimentaires, d’une valeur commerciale de 16 milliards d’euros, sont perdues ou gaspillées tous les ans en France, selon les chiffres publiés le 26 mai 2016 par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Soit un impact carbone de 15,3 millions de tonnes équivalent CO2, soit 3 % des émissions de gaz à effet de serre de la France. Les pertes au moment de la consommation représentent 33% des pertes et gaspillages (40% de la valeur des pertes), le reste intervenant au niveau de la production, de la transformation et de la distribution.
Chez lui chaque consommateur gaspille 29 kg de nourriture par an, soit environ 34 g par repas et par convive, et quatre fois plus en restauration collective et commerciale où les portions ne sont pas adaptées à chacun. Les pertes et gaspillages sont beaucoup plus faibles pour les produits des filières animales que pour les productions végétales, mais les impacts économiques et carbone sont plus significatifs.